La musique au cœur de ma vie

«OH ! MA VIE SERAIT DONC TRISTE SI JE N’AVAIS PAS LA MUSIQUE !» C’est après avoir poussé ce cri du cœur que j’ai décidé d’écrire La fille qui voulait tout. J’espérais comprendre pourquoi la musique était si importante pour moi. Depuis toute jeune, j’ai suivi des cours de violon, de trompette, de ukulélé, d’accordéon à boutons, j’ai exploré l’harmonica, le mélodica, la mandoline, le trombone, la flûte à bec, le fifre, le penny whistle, le banjo, le concertina, j’ai désiré très fort apprendre la cornemuse, mais ça ne s’est pas réalisé ! Et quand je chante, on dirait que tout s’accorde à l’intérieur de moi.

Je me suis souvent demandé ce qui serait arrivé si j’avais choisi la musique au lieu de l’écriture. Quand je joue, un sentiment d’harmonie s’installe, quand j’écris, il est plus rare que je le ressente, c’est toujours un combat. Mais faut croire que c’est un combat qui me plaît, puisqu’il me donne l’impression de me dépasser. Pour dire vrai, j’ai beaucoup de patience avec les mots, j’en ai moins avec les notes qui accrochent ! Ce qui m’a conduite à rechercher la musicalité dans mon écriture, le rythme et le mouvement. J’écris à voix haute. Je mets mes textes en bouche comme si j’allais me produire sur une scène. Pas parce que j’aime m’entendre parler, mais pour que mes phrases coulent telle une chanson. Alors, je me demande… Est-ce que je compose ma propre musique en écrivant des histoires ?

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